les Costumes
Les Costumes des Femmes
La coiffe
La coiffe du Poitou choisie par Les Virouneux d'o Bourg est de la région Mothaise qui s'étend
entre La Mothe St Heray, St Maixent et Lusignan.
Si la région Mothaise est réputée par la beauté de ses femmes, une certaine part dans ce renom est due
à l'élégante coiffe qu'elles portent.
Leur taille se trouve allégée par le développement en hauteur de leur coiffure, alors que la partie
postérieure laisse flotter de larges et longs rubans.
Ces coiffes de grandes dimensions sont rarement portées.
Elles sont généralement réservées pour les mariages, les évènements religieux ou les grandes fêtes.
Cela s'explique facilement parce qu'elles sont coûteuses, encombrantes et difficiles à monter sans le concours de mains expertes.
Le costume de fête des femmes
Toujours de la région Mothaise, le haut de la robe se termine par
un liseret de dentelle autour du cou.
Les épaules sont recouvertes par une sorte de châle qui descend
dans le dos en forme de triangle. Les pointes viennent
se rejoindre sur le devant en dessous d'un tablier qui ne recouvre qu'une partie de la robe.
Le tablier et le châle sont de même tissus en velours et bordés de dentelles.
La jupe est garnie en bas d'une très haute dentelle souvent noire.
La robe peut être remplacée par une simple jupe
garnie d'un ruban de velours noir,
le châle repose alors sur le chemisier.
l
Les Bonnets
Les bonnets sont faits d'une seule pièce, de dimensions restreintes ce qui fait que,
contrairement aux coiffes, les femmes peuvent les monter facilement.
Ils sont portés en tout temps et en toute occasion.
Les costumes de travail
La femme participait aux travaux des champs.
Le chanvre et la laine qu'elle filait elle même, servaient à faire une étoffe presque inusable pour confectionner la quasi totalité de ces vêtements.
Le châle a disparu, la jupe est protégée par un long tablier qui la recouvre entièrement.
On le disait "réversible", c'est à dire qu'on hésitait pas à le retourner dès l'arrivée d'un visiteur inattendu, lui montrant ainsi, un tablier presque toujours propre
Cette longue jupe et ce long tablier, permettent de distinguer juste la pointe des sabots.
Les dessous
Pour découvrir les dessous, il vous faut soulever les jupes des femmes.
Mais, vous n'y êtes pas autorisé et de plus, votre savoir vivre et le respect vous dit :
"ça ne se fait pas".
Mais votre curiosité vous a transporté à proximité du lavoir, et bien caché derrière le buisson, vous avez pu "bouliter" et apercevoir entrain de sécher, jupons et culottes fendues.
La beauté de ces pièces de vêtements fait peut être que les hommes aimaient courir le jupon.
Allez donc savoir ?
La culotte fendue en fine toile blanche avec boutonnage de chaque côté, larges volants brodés (Broderies réalisées à la main)
Une citation de Colette: "Une femme est capable de tous les exercices de l'homme, sauf de faire pipi debout contre un mur."
Mais à l'époque, les femmes pouvaient se passer d'un mur. Nos arrières grands mères, dans les champs, debout en culotte fendue, avaient la possibilité de le faire, d'autant plus que leurs longues robes cachaient .....jet et flaque.
Les costumes des Hommes
Le costume pour les fêtes.
Le chapeau de feutre, variable au gré de la mode, est d'une dimension raisonnable.
Une blouse en cotonnade, toute lustrée et reluisante, est fendue sur le devant ou sur l'épaule, tout juste pour permettre d'y passer la tête.
Une fente est aménagée sur les côtés, de façon à permettre à la main de s'introduire dans la poche du gilet ou du pantalon, sans qu'il soit utile de la relever.
D'une uniformité incomparable, peu à peu, elle est remplacée par le petit gilet, laissant apparaître les manches les plus blanches des chemises.
Le costume de travail
L'été, le chapeau de feutre est remplacé par le chapeau de paille aux dimensions plus importantes pour se protéger du soleil. Plus tard, on verra apparaître la casquette.
Au dessus du col de chemise, se trouve un foulard (mouchoir enroulé) noué autour du cou.
Lors des foins et des métives, il devait éviter toute poussière de pénétrer dans le cou.
Une ceinture de flanelle serrée au niveau de l'abomen, protégeait du mal au dos, ce paysan continuellement baissé et courbé, accomplissant avec amour et application le travail de la terre.